août 30, 2019

Un pilote de drone se plaint de sa quasi-collision avec un hélicoptère

admincopa

Le pilote d’un système aérien télépiloté (SATP) véhicule aérien sans pilote se plaint auprès de Transports Canada (TC) de la quasi-collision de son avec un hélicoptère qui passe.

Jim Turnbull de 12 O’Clock High Drone Services pilotait le drone au-dessus d’un groupe de bateaux et de personnes participant à une activité de financement sur le chemin Glenwood Wharf, près d’Île Caton, au Nouveau-Brunswick. M. Turnbull dit que son drone a presque été heurté plus tôt ce mois-ci lorsqu’un hélicoptère est passé au niveau de la cime des arbres, sous son drone.

« C’était presqu’un désastre », a déclaré M. Turnbull.

Selon CBC News, M. Turnbull a déclaré avoir obtenu le Certificat d’opérations aériennes spécialisées (COAS) requis, quelques jours auparavant, autorisant son titulaire à « posséder » une partie spécifique de l’espace aérien pendant une période donnée, telle que décrite dans le COAS.

L’émission d’un COAS donne normalement lieu à l’émission d’un NOTAM, selon le cas, par Nav Canada.

En voyant le Bell JetRanger s’approcher rapidement à environ 200 pieds au-dessus de l’eau, M. Turnbull s’est dit : « J’avais quelques secondes pour décider des options qui m’étaient offertes. » Il a fini par rester immobile, à environ 280 à 300 pieds au-dessus de l’eau, et l’hélicoptère est passé sous son drone.

« Le but ultime d’un certificat d’opération aériennes spécialisées est justement d’éliminer de tels risques », a déclaré M. Turnbull. « Je veux juste que ce pilote s’améliore », a-t-il ajouté.

Cependant, TC perçoit la situation différemment. « Les pilotes de drones se doivent d’être au courant du trafic aux alentours et doivent céder le passage à d’autres aéronefs », a déclaré Alexandre Desjardins de TC, dont la division de l’application de la loi enquête sur l’incident afin de déterminer si des accusations ou des amendes sont justifiées.

Photo par William Daigneault