novembre 1, 2018

Aérodrome récemment ouvert impopulaire auprès des voisins

admincopa

Les résidents situés près de l’aéroport d’Edmonton / Parkland (CPL6), ouvert en 2014, se plaignent déjà du bruit qu’il génère. Situés à la campagne, à 11 km au sud-ouest de la banlieue ouest d’Edmonton, les habitants de la région affirment que les avions volent trop bas et à proximité des habitations, et qu’ils « plongent en piqué » au-dessus de leurs propriétés. Un résident aurait répertorié des milliers de ces cas, bien que ni l’exploitant de l’aéroport ni Transports Canada ne puissent le vérifier.

L’aéroport privé abrite le Edmonton Flying Club (EFC), qui a été déplacé d’Edmonton lorsque l’aéroport de Blatchford Field (CYXD), situé au centre-ville, a été fermé à la fin de 2013. L’EFC exploite le Edmonton Flight College, qui offre de la formation avec leur flotte de Cessna 172s et un Piper Seminole, tous des modèles récents. Outre la pratique des circuits, le EFC utilise une zone d’entraînement située à 10 minutes de vol.

Lors d’une réunion qui a eu lieu récemment et à laquelle assistaient le groupe Opponents of Parkland Airport (OPA), la GRC, le EFC, le maire de Parkland County et Transports Canada, le directeur de l’aéroport, Robert Gilgen, a expliqué que l’aéroport seul ne pouvait pas modifier les procédures de circuit car il relevait de la compétence fédérale.

Néanmoins, Gilgen était optimiste après la réunion. « Nous comprenons leurs préoccupations, nous voulons les aider. Par contre, nous avons une entreprise à exploiter et un manuel à suivre », a déclaré Gilgen. « Nous ne pouvons pas imposer différents circuits, mais nous pouvons travailler avec chaque pilote ou avec les instructeurs de vol, mais vous ne pouvez pas modifier les règles de l’aviation. C’est donc également une question de sécurité. »

Mandy Kenworthy, représentante de l’OPA, a déclaré qu’elle espérait toujours que l’aéroport soit fermé.

Les voisins en colère ne sont pas le seul défi auquel l’aéroport est confronté. Selon le Spruce Grove Examiner, le propriétaire de l’aéroport doit actuellement plus de 700 000 $ en taxes foncières impayées et en pénalités, tout en ayant encore à gérer son investissement initial de 20 millions de dollars.