mars 4, 2022

Cèdres Fermeture le 22 mai 2022

Jon Robinson

— Par Leo Nikkinen

Les propriétaires d’aéronefs basés à l’aéroport des Cedars CSS3 savaient depuis plusieurs mois que le bail de la propriété utilisée par l’aéroport et l’exploitant de l’école de pilotage, Laurentide Aviation, devait être renouvelé ce printemps. L’aménagement du terrain à d’autres fins serait une option plus rentable pour le propriétaire, et les propriétaires d’aéronefs basés aux Cedars attendaient avec impatience la nouvelle du renouvellement du bail. À partir de la mi-février, toute personne payant pour l’arrimage a été informée verbalement que l’aéroport fermerait en mai. Sans bail, l’exploitant de l’aéroport serait obligé de quitter les lieux ; la fermeture du CSS3 le 22 mai 2022 a été confirmée par un courriel envoyé aux propriétaires/exploitants d’aéronefs des Cedars.

Il semble que l’on ne puisse pas faire grand-chose pour l’instant contre cette fermeture. Les propriétaires d’aéronefs et de hangars aux Cedars cherchent des alternatives et décident de la meilleure marche à suivre. La possession d’un aéronef comporte des défis et le danger est que cette fermeture oblige certains à vendre leur appareil ou à renoncer à voler. Le départ de Laurentide Aviation des Cedars fait disparaître une école de pilotage qui était bien placée pour servir l’île de Montréal et en particulier les résidents de l’ouest de l’île et des communautés hors de l’île.

La conversion d’aéroports et d’autres propriétés en entreprises plus rentables est facile à justifier lorsque l’argent est la première ou la seule considération. Cedars CSS3 a été créé à la fin des années 1980 lorsque Laurentide Aviation, alors situé à l’aéroport CYCV de Cartierville, a été contraint de déménager par la fermeture de CYCV en faveur d’un développement plus rentable des terrains de l’aéroport. Après la fermeture en 2016 du CSK3 de Mascouche, juste à l’extrémité est de l’île de Montréal, cette tendance semble se poursuivre. Au final, il semble que chaque propriété qui n’appartient pas à la communauté aéroportuaire résidente sera jugée sur sa capacité à maximiser le rendement financier pour ses propriétaires. Nous finirons par devenir un pays de centres commerciaux, de lotissements résidentiels, de développements commerciaux et de tours d’habitation.