novembre 29, 2023

L’aérodrome de Pembina requiert des fonds supplémentaires

Jon Robinson

― Par Amanda Jeffery, journaliste à l’Initiative de journalisme local, Drayton Valley and District Free Press

La Pembina Regional Aerodrome Association (PRAA) a demandé au conseil municipal un montant supplémentaire de 6000 $ pour l’aider à réparer les voies de circulation à l’aéroport. Jerry Greiner, président de la PRAA, a informé le conseil que le coût du pavage avait plus que doublé au cours des deux dernières années. De ce fait, la réparation des voies de circulation coûtera plus cher que prévu. Il a précisé que la Ville versait habituellement 136 000 $ au club pour couvrir les frais d’entretien de l’aéroport. Cette année, 142 000 $ lui ont été demandés. Soulignons que le groupe a embauché un directeur pour gérer l’aéroport, alors que les autres membres agissent comme bénévoles.

M. Greiner a toutefois fait savoir que si la Ville ne leur octroyait pas les fonds supplémentaires, ils feraient quand même en sorte que les voies de circulation soient réparées, quitte à réduire certaines dépenses dans d’autres domaines, étant donné les risques que présente la situation. Des camions-citernes ont circulé sur les voies dans le cadre de Thunder in the Valley. Cela les a grandement endommagées. « Beaucoup de roches sont sorties du pavé, lesquelles présentent un risque pour les avions à réaction qui atterriraient ici, car elles pourraient être aspirées dans la turbine à leur passage », a fait valoir M. Greiner.

Parmi les récentes mises à niveau apportées à l’aéroport, notons le système de navigation GPS qui permet aux aéronefs de trouver l’aéroport même par mauvais temps. M. Greiner a indiqué que le système fonctionnait très bien et qu’il avait été utilisé à plusieurs reprises. Par exemple, les services de santé de l’Alberta ont pu utiliser l’aéroport pour assurer le transfert aéroporté de nourrissons nécessitant des soins médicaux urgents, comme ils ne peuvent pas voler à bord des hélicoptères STARS. Néanmoins, il a fait remarquer que certains systèmes doivent encore être mis à jour.

Actuellement, le compteur de gaz de l’aéroport fonctionne selon le « principe de la confiance ». Il ne s’agit pas d’un compteur électronique. Ainsi, lorsque les clients font le plein, ils notent leur consommation sur une feuille de papier. Plus tard, les pilotes en informent l’aéroport, et ils reçoivent une facture qu’ils peuvent acquitter par virement électronique. M. Greiner ne déplore aucune perte financière avec cette façon de fonctionner. Néanmoins, il a mentionné que l’ajout d’un lecteur de cartes de crédit permettrait d’économiser 10 heures de paperasse chaque mois. « En outre, cette manière de faire ne se voit plus de nos jours. »

Cependant, la mise en place d’un lecteur de cartes de crédit implique la mise à niveau du système. Ce serait d’ailleurs un moment idéal pour ajouter un réservoir, afin de pouvoir offrir du carburéacteur ainsi que de l’AVGAS 100LL. À l’heure actuelle, seul de l’AVGAS est offert, un produit qui convient uniquement aux petits avions. Avec le carburéacteur, les plus gros avions et les hélicoptères pourraient être approvisionnés. « Il y aurait un côté carburéacteur et un côté AVGAS, un peu comme l’essence et le diesel dans une station-service. »

Pendant les incendies de forêt, les gros hélicoptères avaient besoin de carburéacteur. M. Greiner a raconté que des citernes avaient été dépêchées sur place pour combler ce besoin. « N’empêche que ce fut une occasion manquée pour Drayton. Si nous avions eu du carburéacteur sur place, nous aurions pu les approvisionner directement. »

M. Greiner évalue les mouvements d’aéronefs à plus de 1800 l’année dernière. « Une trentaine d’avions utilisent l’aéroport quotidiennement pendant l’été. » Il estime que les arrêts durent généralement de dix à quinze minutes. Il est donc facile de les manquer. « Des entreprises comme Weyerhaeuser et Kal Tire utilisent aussi notre aéroport pour se rendre à des réunions. De nombreux gens d’affaires s’y posent également pour assister à des rencontres. Finalement, certaines compagnies s’en servent pour faire transiter leur personnel depuis ou vers leurs chantiers. »

(Image : Wikipedia)