mars 15, 2023
Les Employeurs Recherchent des Diplômés en Aviation
Phil Lightstone
L’École d’aviation du Confederation College a été l’hôte d’un Salon de l’emploi réussi.
― Par Sandi Krasowski, journaliste à l’Initiative de journalisme local, The Chronique-Journal (Photo: Scott Hobbs)
Les étudiants de l’École d’aviation du Confederation College de Thunder Bay en Ontario ont accueilli 14 employeurs de l’aviation dans leur hangar scolaire le 6 mars dernier dans le cadre d’un Salon de l’emploi visant à renseigner les élèves sur les possibilités d’emploi qui s’offrent à eux. Comme de nombreuses industries, le secteur de l’aviation est confronté à des pénuries de main-d’œuvre.
Selon un rapport du Conseil canadien de l’aviation et de l’aérospatiale (CCAA), l’industrie aura besoin de 7300 nouveaux pilotes et de 5300 techniciens d’entretien d’aéronefs d’ici 2025, sans parler de milliers de techniciens en aéronautique. Matt Bunn, doyen associé de l’École d’aviation du Confederation College, a qualifié leur initiative du Salon de l’emploi de « définitivement nouvelle » au collège.
« L’industrie est en plein changement et les employeurs ont du mal à combler leurs besoins de main-d’œuvre. Par le passé, les étudiants obtenaient leur diplôme ici, et envoyaient leur CV partout pour obtenir un emploi. Maintenant, ce sont les employeurs qui viennent à l’école pour convaincre les élèves de venir travailler pour eux. N’est-ce pas quelque chose ? », a fait remarquer M. Bunn.
Il a également indiqué qu’il existe deux programmes au sein de l’École d’aviation. Le programme de diplôme coopératif Technicien en aéronautique – entretien d’aéronefs (d’une durée de deux ans) forme les étudiants en vue de l’obtention d’une licence de technicien d’entretien d’aéronefs (TEA) de Transports Canada (TC). Les diplômés qui réussissent reçoivent jusqu’à 21 mois de crédit (presque la moitié de leur temps d’apprentissage) pour assimiler les exigences de la licence de catégorie M du TEA. Le programme peut accueillir 54 étudiants, mais il a du mal à afficher complet.
Visarg Solanki, un étudiant international originaire d’Inde, est sur le point d’obtenir son diplôme de technicien/mécanicien d’entretien d’aéronefs. Au récent Salon de l’emploi de l’École, deux offres intéressantes lui ont été proposées. « Le programme est fantastique », a-t-il déclaré. « Nous acquérons des compétences pratiques que nous pourrons mettre à profit après l’obtention de notre diplôme. Grâce au programme coopératif, nous nous retrouvons sur le terrain entre la première et la deuxième année de formation. Nous avons ainsi une expérience concrète de l’industrie et des conditions de travail réelles sur les aéronefs. C’est génial ! »
En ce qui concerne le programme Gestion de vol et aviation (également d’une durée de deux ans), les étudiants se retrouvent déjà dans les airs au premier semestre. Les diplômés qui réussissent la formation sont à la fois préparés pour obtenir une licence de pilote privé et commercial. Voici les outils à leur disposition : une formation au sol élaborée, des simulateurs de vol avancés et la flotte de l’école cumulant 13 aéronefs. « Ce programme peut accueillir 65 étudiants, et il affiche toujours complet », a souligné M. Bunn. « Une fois qu’ils ont obtenu leur licence de pilote professionnel, les élèves sont légalement autorisés à travailler comme pilote au Canada », a-t-il précisé.
George Diwan termine son cinquième semestre dans le programme Gestion de vol et aviation. Il est donc également sur le point d’obtenir son diplôme. « J’ai parlé aux différentes compagnies présentes au Salon, j’ai pris des cartes de visite et j’ai examiné les différentes avenues menant à mes objectifs professionnels, qu’il s’agisse de piloter un hydravion dans le Nord ou d’entamer une carrière chez Air Canada », a-t-il confié.
« Les employeurs ont pris certains de nos CV. Étant donné qu’ils exigent environ 250 heures (de vol) avec l’Association du Transport Aérien International (IATA) et qu’au moment de notre diplôme nous en totalisons environ 200, il y a un pont à traverser. En ce qui me concerne, j’envisage d’enseigner ou peut-être de travailler pour une autre entreprise jusqu’à ce que je cumule les heures requises », a expliqué M. Diwan. Dans tous les cas, il parle du programme comme un cours « phénoménal », mais quand même très difficile par bouts.
Voici les employeurs qui ont participé au Salon de l’emploi de l’École d’aviation du Confederation College : WestJet, Jazz Aviation LP, Wasaya Airways, Thunder Bay Aviation ltd, Superior Airways ltd, l’Aviation royale du Canada, Flying Colours Corp, North Star Air, IMP Group ltd, Perimeter Aviation, Air Tindi, Air Bravo Corp, Centre du patrimoine aéronautique du Nord-Ouest de l’Ontario et Snap-On Industrial. Les employeurs cherchent à pourvoir des postes d’employés de quai, d’agents de piste, d’agents de bord et d’agents du service à la clientèle.
(Image: Scott Hobbs)