mars 7, 2018

Profil de membre: Laura Matheson

admincopa

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Semaine mondiale des femmes de l’air – profil de membre: Laura Matheson

La semaine mondiale des femmes de l’air aura lieu du 5 au 11 mars. COPA est fière de soutenir cette initiative et toutes les autres qui travaillent inlassablement à promouvoir l’effort des femmes dans l’industrie aéronautique. À chaque jour cette semaine, nous présenterons une membre COPA qui se distingue par son implication dans son domaine.

Aujourd’hui, nous rencontrons Laura Matheson, de l’Ontario qui travaille dans les opérations aéroportuaires à l’aéroport de Carp et qui et qui l’achève sa license de pilote professionnel. Nous lui avons demandé ce qui l’a attirée vers l’aviation, ce qu’elle envisage comme cheminement, et comment elle perçoit le rôle de COPA:

Qu’est ce ce qui vous a inspiré cette implication dans l’aviation?

Lorsque j’étais encore toute petite, mon père m’a emmenée dehors un bon soir pour me faire admirer les constellations. Je suis tombée instantanément en amour avec toutes ces étoiles et j’ai immédiatement décidé que je deviendrais astronaute! Ma fascination pour l’aviation depuis date donc cette sortie mémorable, même si, de nos jours, je ne pense plus devenir astronaute. Mes parents auront joué un rôle extraordinaire en m’aidant à explorer les avenues et les possibilités de carrière qui s’offraient à moi, dès mon jeune âge, et m’ont toujours assisté dans mes efforts. Ce que j’ai appris, surtout, en tombant en amour avec les étoiles, c’est que le ciel n’est pas vraiment une limite, mais bien plutôt un commencement.

Décrivez-nous brièvement le déroulement de votre carrière d’aviatrice jusqu’à maintenant

J’ai étudié la gestion aéronautique dans un collège ontarien dont j’ai été diplomée en juin 2017. Je me trouvais au nombre de seulement huit diplômés dans cette spécialité et la seule femme du groupe. L’automne dernier, donc, j’ai commencé à travailler comme responsable de débarcadère aussi en charge des opérations FBO, chez MNB Aviation, à l’Aéroport de Carp (CYRP). De concert avec la direction aéroportuaire, j’ai cherché à créer une atmosphère accueillante et professionnellement efficace pour tous.

Quelle est donc la partie la plus intéressante de votre travail?

Ça peut paraître simpliste, mais les êtres humains constituent pourr moi la partie la plus intéressante de l’ensemble. J’ai donc été plutôt chanceuse de pouvoir accéder ainsi à la communauté aéronautique par le biais de mon travail. Ceci m’a ouvert un tas de possibilités captivantes dont la participation à des fly-ins locaux, puis à un début de compréhension des besoins de l’industrie de l’aviation générale, dans son ensemble, que ce soit à l’échelle locale ou à travers le pays. Et, bien sûr, il y a eu de ces moments privilégiés où j’a été invitée à bord de l’un ou l’autre des appareils attachés à notre base. C’est vraiment extraordinaire de pouvoir faire partie d’une telle communauté, ce dont je me rends compte quotidiennement.

J’adore absolument ce métier qui nous permet de rembourser notre dû tout en progressant dans un monde fascinant. A cause de ce travail, j’ai compris plein de trucs sur le fonctionnement des rouages de l’aviation. J’ai pu saisir l’ampleur de la mécanique d’équipe qui, en arrière-plan, assure le succès de chaque vol, au-delà des équipages installes dans le cockpit. Les pistes doivent être dégagées, les camions d’essence prêts à ravitailler les avions et les cafétières toujours disponibles pour réchauffer les participants!

Entretenez-vous des objectifs à plus long terme, en ce qui a trait à votre carrière aéronautique?

J’aime dire que j’en suis encore au point où tout ce qui est aviation m’attire et je m’efforce donc d’en faire le plus possible. Ainsi, en 2016, j’ai entrepris de me qualifier sur hydravion et j’aimerais beaucoup travailler sur flotteurs pendant quelques années… Mais j’aimerais aussi piloter pour des prospecteurs, entreprendre des opérations d’ambulance aérienne, piloter des charters régionaux ou même participer à des opérations de convoyage aérien. Si on m’offre un travail qui se passe dans un cockpit, eh bien, il y a de très fortes chances que je sois intéressée!

Comment occupez-vous vos temps libres?

Je passe beaucoup de temps dans mes livres d’études, mais je m’efforce aussi de voler le plus souvent possible, pour autant que la météo coopère. On me trouvera régulièrement en train de patrouiller au-dessus des pistes de ski de fond ou des sentiers de montagne. Ou quelque part, près d’une piste, en train de regarder passer des avions. . .

Que faites-vous afin d’encourager les jeunes filles et les femmes à s’intéresser à l’aviation?

En 2016, je suis devenue membre de ma section locale du groupe Ninety – Nines Inc et j’ai  pu ainsi participer à la Journée des aviatrices. J’ai aussi aidé les guides à obtenir leur badge d’aviatrice. C’était là une occasion de partager mon amour de l’aviation avec ces jeunes filles. J’en suis même ressortie un peu jalouse parce que le badge d’aviatrice n’existait pas quand j’ai moi-même été chez les Guides du Canada!

Je fais aussi partie du groupe Elevate Aviation, un groupe de pression qui cherche à attirer le plus grand nombre possible de femmes dans l’aviation et à leur faire connaître le succès grâce aux programmes de mentorat. J’ai travaillé avec elles afin de recruter le plus de participantes possible à leur activité d’Ottawa, prévue pour le début de mars. Nous avons eu la chance de pouvoir remplir la salle, grâce à un heureux mélange d’étudiantes au secondaire et de femmes déjà occupées à lancer leur carrière dans le ciel. Le réseautage social, la force de l’exemple et le simple fait de participer constituent autant de moyens de faire progresser les femmes dans le monde de l’aviation.

Que représente COPA pour vous? Et de quelle façon cette organisation pourrait-elle aider les femmes à devenir aviatrices?

COPA constitue pour moi la toute première ligne de front au Canada, lorsqu’il s’agit de faire avancer, préserver ou promouvoir l’aviation générale… pour s’assurer que les tarifs aéroportuaires restent abordables pour les aviateurs privés… pour donner une voix à celles qui n’en ont pas pour leur permettre de s’exprimer haut et fort. Beaucoup de pilotes professionels et d’enthousiastes du monde aéronautique ont pu lancer leurs carrières en passant par la grande porte de l’aviation générale.

Des études ont démontré que l’une des principales raisons pour lesquelles un plus grand nombre de femmes ne se lancent pas dans des carrières aéronautiques vient de ce qu’elles méconnaissent totalement le grand succès rencontré par d’autres femmes ayant déjà emprunté cette même avenue. Je suggérerais donc que COPA continue d’attirer l’attention sur ces femmes, membres ou non de COPA, et qui fonctionnent parfaitement dans le monde de l’aviation. Le fait de pointer constamment du doigt toutes ces femmes jouant des rôles si divers en aéronautique nous assurera de la possibilité d’attirer encore plus de femmes dans le métier. Autrement dit, il sera plus facile de se laisser attirer en constatant que des possibilités réelles existent déjà et qu’il suffit d’ouvrir la porte. Le recours au réseautage donc, et la tenue de journées de l’aviation ou de “portes ouvertes” à l’intention des étudiantes au secondaire, le fait d’inviter dans les écoles des femmes déjà fonctionnelles en aviation, à l’occasion des journées carrières, constitueraient les meilleures façons d’aider les femmes ou les jeunes filles à poser le pied dans l’étrier.[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_icon icon_fontawesome=”fa fa-instagram” align=”right” link=”url:https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Flauraadastra%2F|title:Suivez%20Laura%20sur%20Instagram|target:%20_blank|”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/2″][vc_column_text]

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