avril 18, 2019

Une importante école de pilotage en C.-B. cite des coûts élevés pour la pénurie d’instructeurs

admincopa

L’école de pilotage Southern Interior Flight Centre (SIFC) de Kelowna, en Colombie-Britannique, considère l’augmentation des coûts de formation comme un obstacle à la formation de nouveaux instructeurs de vol. Prenant note qu’il y a maintenant des listes d’attente pour accéder aux écoles de pilotage, une pénurie d’instructeurs limite la formation de nouveaux pilotes.

Marc Vanderaegen, directeur de l’école de pilotage du SIFC, a déclaré que pour attirer davantage d’instructeurs il devrait payer davantage, ce qui se répercute sur les étudiants, qui doivent déjà faire face à une augmentation rapide des coûts de formation.

La formation chez SIFC, lorsque suivie dans le cadre du programme de diplôme en aviation commerciale de leur établissement partenaire, l’Okanagan College, demande cinq semestres de 17 semaines pour obtenir une licence de pilote professionnel (CPL) en supposant que l’étudiant ne possède pas déjà de licence de pilote privé. À environ 23 500 dollars par semestre, il en coûte 117 500 dollars pour permettre à un étudiant de devenir pilote professionnel avec une qualification IFR multi-moteurs et un diplôme collégial de deux ans.

« Et ce ne sont que les coûts actuels », a déclaré M. Vanderaegen au média local Infotel. « Ce prix va augmenter en septembre. »

Si quelqu’un veut travailler comme instructeur de vol, il doit d’abord obtenir une CPL avant de pouvoir obtenir une qualification d’instructeur de vol. Cela coûtera environ 10 000 dollars de plus et trois mois supplémentaires de formation. Cependant, SIFC envisagera de renoncer à ce coût si l’instructeur accepte de travailler chez eux pendant au moins un an après.

Vanderaegen, qui a témoigné lors des récentes auditions du Comité permanent des transports de la Chambre des communes sur les coûts de la formation au pilotage et les questions connexes, cite également le programme de prêts aux étudiants en C.-B. comme étant terriblement inadéquat pour aider les futurs pilotes de ligne dans leur formation professionnelle. À 5 400 dollars par semestre, le prêt maximum pouvant être obtenu laisserait encore environ 90 000 dollars à financer par l’étudiant.

Les salaires des pilotes peu expérimentés dans les compagnies aériennes commencent entre 35 000 et 45 000 dollars par an. Ainsi, un étudiant avec beaucoup de prêts aura du mal à rembourser son emprunt pendant des années, même s’il pourrait espérer des salaires beaucoup plus élevés plus tard dans sa carrière.

« L’aviation est devenue extrêmement coûteuse pour les étudiants et les programmes de prêts aux étudiants n’ont pas changé depuis 30 ans, en particulier en Colombie-Britannique », a déclaré M. Vanderaegen, ajoutant que l’Alberta fournissait le double du montant de celui de la Colombie-Britannique.

Vanderaegen a déclaré à Infolettre COPA que les écoles de pilotage des États-Unis ont accès à des aéronefs moins coûteux, mais que ces aéronefs ne sont pas autorisés pour la formation au Canada, en faisant référence à la catégorie américaine des avions de sport légers (LSA). « Ces aéronefs sont beaucoup moins coûteux, sont souvent mieux équipés et pourraient contribuer à réduire les coûts de formation si Transports Canada les autorisait à être utilisés par des écoles de pilotage. »